jeudi 16 mai 2013

49. Journal de bord d'une fin de première année en stylisme. Episode 2: "Le bout du tunnel est encore loin, et le parcours semé d'aiguilles."








Oui, c'est un très long titre. A l'image du chemin que j'ai encore à parcourir avant de finir cette robe... Aujourd'hui, je devais faire le trajet jusque Bruxelles uniquement pour montrer les modifications effectuées à ma prof. Dans le naïf espoir qu'elle me dise que c'est enfin ok et que je puisse découper le tissu définitif. Et les conditions climatiques s'étaient mises d'accord pour rendre le trajet déprimant.                                                 


Devoir quitter son lit douillet pour affronter la drache, 45 minutes de trajet aller, 15 minutes d'essayage et 45 minutes de trajet retour, ça fait mal. Aller, courage. Ma robe protégée dans sa housse sous le bras, j'affronte l'extérieur. Et puis là, rien ne se passe comme prévu: encore des retouches à faire (chipoter à ceci, retracer cela) et bien sûr, les trains ont du retard! Bah oui, de toute façon j'ai tout mon temps donc aucun problème! Je rentre chez moi au moins 3 heures et demi après mon départ, encore plus fatiguée/molle/épuisée. Mon lit m'appelle, il me dit: "Oublie tout, viens pleurer toutes les larmes de ton corps et dormir pendant trois jours, viens!" L'idée était tentante, et ce fut difficile de résister. 

Verdict: après-midi décevante, je n'ai pas fait autant que je le souhaitais, mais je devrais quand même m'en sortir (espérons!). Aujourd'hui, ce n'était juste pas mon jour de courage à toutes épreuves. Ca ira mieux demain... (ou pas, c'est la journée où j'aurai le plus à faire). Cette fois, c'est ma baignoire qui m'appelle: "Laisse toi fondre dans l'eau bouillante telle une guimauve dans un chocolat chaud!" Cette fois-ci, je ne décline pas l'invitation. A bon entendeur, bonne soirée. 


Anaïs.


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